Première semaine de tournage terminée.

Tournage c’est vite dit, surtout une semaine de studio entièrement filmée.

Le bilan :

Brice et Alban ont ouvert le bal avec un choix validé par tous une semaine auparavant qui était « voulons nous avoir une tête de « rangeur » d’avions ou non ? » sous entendu « portons nous le casque ? »

Les conséquences de ce choix :

Le son ??? oui, il est concerné puisqu’avec le casque, nous pouvons utiliser du matériel comme le gros Mesa, sans le casque c’est impossible puisque le son dit « témoin » est dans les enceintes donc pas de micro de repiquage.

Donc l’organisation change puisque le seul instrument nécessitant les micros est la batterie mais sans la piste témoin puisque pas de casque, pas facile !

Dans cette organisation privilégiant le rendu visuel il y a de nouveaux objectifs:

• La structure du morceau joué, les autres musiciens présents suivent la partition et alerte en cas d’erreur
• Le rendu filmé, qui après une série de tests, a vue la nécessité d’une amélioration de l’éclairage puisque une prise de vue avec une faible lumière et un mauvais réglage rend l’image moche, donc à quoi bon ne pas mettre le casque si c’est pour avoir la tête sortie de Minecraft !

Donc bienvenue dans le chinois !
Si nous avons un réglage iso supérieur à 800 avec le Canon550D à Kiki => image bruitée, granuleuse, cubesque, minecraftienne ! Donc on ajoute de la lumière et hop, d’où l’utilisation du réflecteur de lumière acheté l’an dernier !
Donc, avec la bonne préparation du plateau et le musicien qui fait son travail correctement dans des conditions assez stressante, nous arrivons à un résultat très très satisfaisant, mais tout ce temps passé à modifier les plateaux, bouger les banches, poser les lumières, vérifier les réglages pour ne pas faire de bêtises puisque si celui qui joue se donne à fond, il serait dommage que ce travail soit planté par un autre membre du plateau par un simple oubli, nous avons donc pris des notes…

Les notes

1. Position du réflecteur

2. Allumage des lumières

   1. Balances des blancs

3. Son

   1. Canon, branchement à la prise casque
   2. Téléphone, rien à faire de particulier

4. Vérifications des écrans, cadrages, reflets et autres…

Grâce à cette méthodologie nous avons un bon rendu, une belle image, un bon son donc une belle vidéo en HD1080p et ouais !

Mais d’où vient cette envie de faire de la vidéo dans l’association Zikadonf?

Et bien dès le début ! Des pubs, si si nous faisions des pubs pour le wifi, le zikawifi, une drôle d’histoire déjà ! M’enfin; puis les groupes, le premier en tout cas. Les Stoyllers, qui ont lancé la mode des noms de groupes à la noix !

Voilà quelques « zarchives »

Dès le début la vidéo s’est installé comme objet de communication et de travail, se regarder pour avancer, se corriger.
à l’époque, nous filmions avec un petit caméscope et le son déjà doublé par la salle avec les micros puis la web série est arrivée et là le full HD avec le Canon550D mais les connaissances et techniques de tournage, elles viennent d’où ?
De l’expérience, du passé…
En 1997, juste après Louis XVI un copain d’école, nous avons participé à un projet appelé « défit jeune ». En tant qu’ accompagnateur et musiciens nous avons participé à la conception et l’écriture d’un scénario, un moyen métrage de 50mn. Après 2 ans de collaboration avec un certain JB Morin (réalisateur) le projet est présenté à Orléans et validé quelques semaines plus tard avec une subvention de 15000 Francs, hey !!! on est en 1999, d’ailleurs pendant le tournage, le 11 aout, nous étions dans le vieux Tours, dans une scène triste, très triste, d’autant plus triste que l’éclipse de soleil pointe son nez, faisant pleurer le réa avec un raccord lumière à dormir dehors, insultant le premier assistant, « t’es nul ! » finalement tout le monde dehors comme des zombies dans une nuit grise en plein jour. Les effets spéciaux n’étaient pas le fil conducteur de ce film mais tout l’essentiel y était, mise en place du plateau

Silence plateau… Moteurs demandés… Ca tourne… ACTION !

Nous tournions avec une certaine Jacqueline Corado qui depuis a fait son chemin comme vous pouvez le constater sur son site internet.
Une expérience qui nous a touché, 3 semaines de tournage avec les embêtements mais surtout l’aboutissement de 2 ans de travail pour un résultat que seuls quelques uns ont pu voir puisque le projet n’a pas connu le résultat prévu pour des raisons non communiquées.

Avec cette modeste expérience, Zikadonf se retrouve avec des images de groupes mais aussi des envies de faire plus, ou mieux.
C’est là que nous croisons Simon Massoneau, en 2007, en terminale option cinéma à Châtellerault, une des dernières années ou l’option y est encore présente. La demande est simple, il fait un film et Zikadonf la musique !

BAH OUI QU’ON DIT !

Une aventure extraordinaire, nous étions pour le besoin du film, un rassemblement de tom basse partout dans la maison, suivant un rythme imposé par une caisse clair, une musique puissante qui devait accompagner une image de rébellion de nains, alors des nains de jardin pour être exact. Seulement ces nains en ont marre de se faire éclater par des jardiniers ou des objets tels tondeuses ou autres lames rotatives éclatant cette population alors inconnue.
Une seconde musique, plus triste avait été commandée par Simon, une musique triste, appelée « le recueillement du nain » puisque cette musique devait accompagnée l’image d’un père nain venant de perdre son fils nain broyé par une lame cité ci-dessus ! D’autres demandes avaient aussi été traitées et dirigées par Simon en personne ce qui lui à valu un BAC option Cinéma avec mention, et une superbe expérience lors de la direction des musiciens. Simon a beaucoup défendu Zikadonf et la musique originale écrite pour son film lors de son oral.
Simon s’est senti redevable, motivé de rendre la pareille. Parti sur Paris suivre ses études en cinéma, il revient en juillet juste après son bac et réalise le premier clip de l’association Zikadonf sur des musiques composées et écrites par une zikadonfeuse, Andréa et son groupe « Léessens » les S N qui voulait dire les « Sans Nom » !

(on a jamais dît que les noms de groupe à la noix était dépassé!).
Nous avons continué à utiliser les vidéos, pour d’autres groupes ensuite, internet est aussi un frein puisqu’à l’époque les écoles avertissaient et dénonçaient une mauvaise utilisation des blogs, des « skyblogs » outil proposé par « SkyRock.com ». Le droit à l’image des enfants est au centre des débats pendant plusieurs mois, puis facebook (~2008/2010) est arrivé et là, tout le monde s’en bat les steaks !
BREF !!!
La vidéo à Zikadonf est toujours resté un outil mais « privé », « privatisé » par des droits d’accès possibles aujourd’hui et qu’il n’était pas possible de faire avant avec nos petits moyens.

En 2011, 3 zikadonfeurs se plaignant de la disparition de l’option cinéma à Châtellerault, nous avons décider de remettre la vidéo « publique » en route avec un court métrage qui depuis est devenue une web série qui a rassemblé 12 ados pendant 2 ans utilisant la première semaine des vacances scolaires au tournage. La web série est visible ici.
Après 200h de tournage, autant de montage et de musique, 180G de données et 5 épisodes le 4 majeur se sépare laissant l’aventure à d’autres.
Durant cette période, nous avons eu la chance d’être coaché par François, un copain de tennis mais pas que, réalisateur écrivain et passionné. Il nous a guidé dans le choix et le domptage des nouvelles technologies que nous utilisons maintenant.

Depuis le studio B a fait son apparition, et tout est à refaire mais l’envie reste la même, utilisation des médias sous toutes ses formes et mettre en musique, appliquer une rigueur musical à un thème, audio, vidéo, scénique et des projets il y en a encore, il y en a toujours, non ?

En attendant, nous venons de terminer cette semaine, cette première semaine de tournage studio et la motivation est au rendez vous, le travail aussi et c’est bien nos essentiels.